vendredi 24 février 2017

La paille dans les yeux.

 A Tito mon Ami,
"Tout ce qui nous reste c'est nous même"
ce dont on perd et ce dont on gagne c'est nous même.
Ce qui  fait la fibre de l'arbre en est l'arbre sur toute sa largeur
c'est à travers l'inverse de mes yeux ,
que je perçois mieux ce qui apparait.
Apparition et mystère de la vie, apparition et vulgarité de ma naïveté,
lourde incertitude qui ensemence mon âme et donc le désir est  de savoir.
Savoir quoi?
qui je suis ,ce que  je fus,  et qui  je serais.
"Tout ce qui nous reste c'est nous même"
dans le collectif il n'y a plus que toi et moi,

dans l'individualité il n’y a que moi face à moi même.
est nommée, petite critique littéraire celle qui  voudrai que je m’évade,
comme si par l'imagination je multiplie mon existence,
comme si par cette imagination je scelle le temps et je vis.
Or tout ce qui nous reste c'est nous même...
en ce moment où , la mort effleure mes ossements,
en ce moment où la graine du mal germe sur mes mains,
en ce moment où de mon semblable je ne veux rien
de  commun ,
c'est alors,  l'instant où le grabataire s'enfonce dans sa maladie ,
et seul face à lui même
il apprend qu'en faite tout- ce qui lui reste c'est NOUS.
la vie n'est pas suffisamment   un choix
mais une possibilité donnée  , de dévier le libre arbitre.

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