mercredi 22 février 2017

Hommage à Charles Ateba Eyene.

Puisque tu n'as rien été , puisque tu n'as rien voulu,
puisque nous t'avons peu aimé, puisque c'est la vie,
les mensonges de nos lèvres,
ont brulé tes ailes et  comme une herbe sèche tu t'es émietté.
Dans l'instant de la vantardise, tu ne t'es point prononcé.
Chaque tranchant ,  de nos stupides idées ne t'ont point épargné.
Voici  que,  
viens à nous le fameux souvenir d'une  résistance,
viens à nous le long métrage d'une arène sanglante,
viens à nous l'absolu vengeance des médias et du politicard.
L'homme neutre ,  n'est pas mi à l’écart dans ce traitre scenario,
lui qui voir venir à lui la fournaise de ton destin,
il entasse les restes d'un Homme cuit  pas le néant,
il rassemble ce qui reste de toi comme cet étang fourni sans poison,
il refait l'histoire qui te concerne comme s'il t'avais mieux connu.
Justicier sacrifié,

puisqu’à chacun d'entrer nous, tu livra les raisons de ton propos,
par de vives  brûlures de vérités qui s'enfoncent  dans la société,
ce monstre froid de l'identité et fossé de toutes reconquêtes de repentance,
vers ce qui assombri et enfoui  ceux qui ne savent se contenter de peu.
Ateba Eyene, Charles mon ami!
je contemple ce qui reste de toi
et je salue la patience de la science qui t'attends,
je contemple le silence de l'intelligence qui jaillir de tes ouvrages annonciateurs,
je contemple le geste habile de la nature qui voulu que comme le Christ
l'on te nomma "sauveur de la jeunesse camerounaise"
Et qu'en ces termes qui résonnent peu,
l’Afrique elle même pleure un homme!
Cet homme de l'histoire noire où la politique phagocyte son propre savoir.
Charles Ateba Eyene !...
puisque tu n'as rien été , puisque tu n'as rien voulu
puisque nous t'avons peu aimé, puisque c'est la vie ,
Que ces lettres de noblesse, témoignent de ta folie auprès des sages.



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