"Il
faut que les 14 pays restent regroupés et qu’ils renégocient
pour que
le Trésor français ne nous gère plus"
alors que Idriss Deby le dit ,
j'entends des cris de famine qui se multiplient.
Je vois encore l’Afrique ,
celle liée au franc CFA qui verse sa larme sur une terre aride.
Je sens une douleur froide qu'inflige
une monnaie étonnante et capricieuse pour mon continent ,
et "le seul
intérêt du franc CFA,
c’est d’avoir 14 pays avec une monnaie commune"
celle là qui n’épouse pas la fille économique de mon environnement.
J'aime mieux quand il est dit
"C’est à nous de gérer notre
monnaie avec notre banque centrale"
j'aime mieux quand Idriss Deby force la main pour
qu'ensemble nous parvenons
à mieux comprendre que rien ne se fera en notre faveur
tant qu' "Au niveau du conseil
d’administration de notre banque centrale,
nous avons trois Français qui
siègent avec le droit de véto"
Malheur et malheur persistent et nous asphyxient
Malheur et malheur s'anticipent et nous foudroient
Où est alors la souveraineté monétaire ?
Comment voulez-vous que l’Afrique se construise ?
Interrogation du nègre savant aux élèves blancs trop abrutis.
le president du Tchad Idriss Deby qui répondait aux questions
de Sophie Malibeaux( RFI) Cyril bensimon(LE MONDE)
et de Philip dessaint(TV5MONDE) ; signé le 25 juin 2017.
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