jeudi 6 avril 2017

Paul biya quand tu nous manque!

Des grêlons sur le toit de l’hôtel,
un instant de bruit assourdissant, qui nous oblige à regarder par la fenêtre.
Sur la grande allée qui laisse paraitre l’hôtel intercontinentale,
quelques hommes se déguisent et jouent  un rôle bien commun chez nous.
Ils jouent par des gestes et des parodies et  ils jouent la scène du colérique.
et celui de "on en a marre" qu' après ta visite officielle en Italie,
tu ne songe pas retourner à la maison. Moi j'ai contre tant qu'on s'amuse  ici,
Nous les voyons qui se dressent un peu le torse et se retroussent les manches.
D'autres ont des pancartes et ton sacré nom mal griffonné,
certains on une plaquette de ta photo déjà dépréciée.
Et autour du spectacle qui attire bientôt les curieux, on voit ,
des gens qui disent "c'est seulement en Afrique  qu’on voit sa",
monsieur le Président , voulez vous bien retour au pays?
ici à l’hôtel intercontinental de Genève sa devient dangereux.
Monsieur le president tenait, voici une note qui dit je cite,
"Le chef de l’État est accusé d’abandonner le pays,
alors que celui-ci fait face à des problèmes importants."
cette note est du CODE ,le Collectif des organisations démocratiques
et de la diaspora camerounaise qui n’apprécie pas,
le fait que nous soyons entre caviar et champagne, en ce moment.
les citoyens de chez nous  installés à l’étranger ainsi désignés,
annonce dans un communiqué (baptisé « Alerte N° 104 »)
et  publié le  mardi 4 avril 2017 qu’il prépare « une action à l’Intercontinental ».
dites moi  monsieur le président, devrais je peut être déjà faire mes valises?
car vois tu, il te demande de rentrer au pays assumer tes  responsabilités,
et ceci dans un délai de 7 jours à partir de la date de la publication,
je crois qu'on devient tous malades! qu'en dites vous monsieur ?




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