mercredi 19 avril 2017

Des menottes et des Prêtres.

Les oiseaux se cachent pour mourir et l’État se découvre à sa mort.
les prêtres eux se cachent pour sourire et le reste on se comprend...
Voici nos évêques catholiques attendus devant  la barre de justice:Vendredi  21 avril 2017.
Les voici coudes  à coudes avec  le consortium des parents d’élevés à Bamenda,
ce consortium agit comme un grand vent qui pousse la feuille dans le trou
cette dernière  qui tient, à bien se défendre contre les raisons  d'une politique mécanique.
l'on dit de ce consortium qu'il est constitué de deux officiers de l'armée camerounaise,
manifestement instrumentalisés.
Et à  l’église catholique qui le pense si bien , 
l'on lui réclame 150 milliards de dommage et d’intérêt :
Elle qui n'a pas tout fait pour assurer la reprise 
des cours dans établissements en gréve au nord ouest.
les cours n'ont toujours pas repris depuis le 07 juillet 2017, date de la rentrée scolaire du 2ème trimestre.
Une situation qui a prévalu jusqu'au  lundi 17 avril, date de la rentrée du 3ème trimestre.
Et trois évêques iront comme des élèves insolents devant la justice de Bamenda,
je regarde ce spectacle et je ne m’ennuie toujours pas, 
ici  l'on voit un théâtre politique et une envie financière ,
ils sont bien là ces figures de proue: 
Cardinal Christian Tumi, , Mgrs Samuel Kleda, George Nkuo, Evêque de Kumbo et Président de la Conférence Episcopale  de Bamenda, Cornelius Fontem Esua, Archevêque de Bamenda, Immanuel Bushu, Evêque de Buea, Andrew Nke, Evêque de Mamfe et  Agapitus Nfon, Evêque  de Kumba.
Tous généralement pointés du doigt comme des "opposants". 
il se dégage une dure odeur d'un mémorandum à l'intention du président de la République, 
dans lequel l'on fait mention d'une « francophonisation » du sous-système éducatif anglais et du système de common law.
J'aime bien ce cafouillage et j’aime pas quand l’école ne marche pas,
mais j'aime aussi l'église qui parle du Christ en costaud et de politique
je m’ennuie pas de cette politique qui  suspecte l’église politisée.
On y est,  et les bancs des classes sont  toujours vides.


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