jeudi 28 juin 2018

PAUL BIYA NE SE BOUCHE PAS LE NEZ


Le juge social baissa légèrement sa paire de lunette jusqu’au bas de ses narines, il allongea la tête vers l’avant et s’écria « tient c’est bien vous mes chers de l’opposition Camerounaise !  »  En face de lui,  ils étaient trois: Joshua Osih du SDF, Akere Muna du mouvement NOW et Maurice kamto du MRC, alors le juge redressa sa paire de lunettes et d’un air inquiet, il demanda où a-t-on bien pu cacher Cabral libi De l’Avenir ?
 La scène n’existe pas, mais pourtant depuis le scenario du 18 mai 2018 au Cameroun, la lutte pour la présidentielle 2018  est étoffée de boules puantes dit-on! Déjà, Comme une avalanche qui s’acharne sur le président Paul Biya, l’ambassadeur américain Peter henry Barlerin, ce 18 mai 2018 avait osé suggérer  à Paul Biya de « réfléchir à son héritage et à comment il souhaite que l’on se souvienne de lui dans les livres d’histoire », et cette déclaration avait fait le tour des cases et l’on en avait profité pour se masturber soit la mâchoire soit les pages vierges de la presse etc.

Des heures d’amusement  au sein de l’opposition aussi : « Biya Must go» 85 ans d’âge et 35 ans au pouvoir « Biya Must go», tel est depuis et il y a bien longtemps  le slogan de cette classe de l’opposition au Cameroun. De la distraction dans les bars, snack bars, boite de nuit, salle de jeux vidéo, kiosques de pari-foot et rubriques de  faits divers et de politiques dans les médias.
Rien à faire, les États-Unis réclament le départ sans délais de Paul Biya, mais où ira-t-il ? Le lieu n’a jais été indiqué ?
Le second scénario est celui du 10 juin 2018, sur la planche du théâtre bien aménagée par des medias peu sérieux, se joue une pièce comique et sans rebondissements majeurs  qui puissent apeurer Paul Biya.  Parus ce 10  juin 2018,  certains  journaux comme lors d’un avortement imprudent, ont laissé paraitre sur leurs premières pages, une rencontre entre le diplomate américain et les leaders de l’opposition camerounaise.
À la clé de la rencontre, une somme de 2,6 milliards de FCFA qui aurait été proposée à nos trois amis pour débusquer Paul Biya lors de la prochaine présidentielle de cette année,
La boule puante va très vite s’éclater et l’odeur encore plus forte, révèlera que nos trois amis se seraient même disputés le butin mal acquis, Maurice Kamto aurait réclamé 1milliard, Joshua Osih 1,5milliards et me Akere Muna 700 millions de FCFA,
 Très vite la distraction fait sa vague et ravage tout espoir du peuple camerounais, et là! Un doute vient s’installer et trouble le jeu, toute suite,  le pouvoir en place est pointé du doigt comme forgeron de cette fausse rencontre.

le doute est semé par les États-Unis ,qui se montreront  très en colère contre ces journaux colporteurs de fausses informations , alors les États-Unis feront une mise au point repris le mardi 26 juin 2018 par la presse camerounaise , la teneur de cette sortie américaine stipule que le gouvernement des États-Unis n’a pas contribué et n’a pas l’intention d’octroyer une quelconque contribution financière à un ou plusieurs partis politiques qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition .  
Le même mardi 26 juin 2018 à sa suite plusieurs médias font savoir que  le président du SDF a fait savoir « qu’une rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et l’opposition n’a jamais eu lieu et que ces allégations sont mensongères et elles viseraient à distraire l’opinion. »
Entre temps des boules puantes sont dans les airs et s’éclatent  pour étouffer l’atmosphère politique déjà trop saturée de baladeurs solitaires.



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