Dans la guerre des allocutions entre les fils et filles des ONG humanitaires et ceux de la cour nationale camerounaise, il y a une vérité que vous et moi ignorons mais qu'à cela ne tient, il faut bien ne point se faire sa petite idée là-dessus. Qu’on les laisse se quereller comme des gamins de la maternelle et qu'ils nous reviennent en terre promise sains et saufs.
Comme les grandes gueules des organisations non gouvernementales qui
grondent et menacent nombre d’États africains, le site
reliefweb.com a vu juste de dire que depuis 2016, les régions du Sud-ouest
et du Nord-ouest Cameroun (qui comptait 4 millions de populations avant
la crise anglophone soit 16% environ de la population camerounaise) connaissent
une instabilité sociale percutante même au plan international grâce aux réseaux
sociaux parfois arrangeurs de FakeNews.
Et il n'est pas faux de dire que, avec des violences armées qui ont démarré
depuis novembre 2017 les allures de ces insaisissables besognes se sont traduites
en
obscurité ; et ceci n’est qu’une pure riposte de cette armée
face aux violences menées par des
séparatistes du NOSO.
Par curiosité de LECTURE,
Je me suis rapproché de ce site, qui comme bien d’autres, se glorifie d’être
le défenseur des droits des hommes et
des femmes en période de guerre et j'ai donc pu l'entendre dire "aucune réponse n'a été
fournie par le gouvernement aux populations dans le besoin" Les besoins alimentaires,
besoins d’éducations ou besoin d’armes pour réagir face aux séparatistes ?
Et voilà que s’inspirant des résultats de l'évaluation multisectorielle menée par les nations unies en mars 2018 au sud-ouest
et en avril 2018 au nord-ouest sur les
besoins humanitaires les plus urgents, il se trouve
que c’est évident de penser ainsi,
mais pas comme si depuis que la crise a atteint sa forme la plus diabolique, l’état camerounais s'est
simplement essuyé les lèvres.
Au fait puisque
cela s’appelle plan de réponse d'urgence en faveur de 160 000 déplacés internes depuis le mois de mai 2018 s’associent à ceci plus de 20 000 camerounais refugiés au Nigeria depuis le début de la crise
(l'agence nigériane de gestion des
urgences faisait état de 34 000 réfugiés
sur son sol. C’est aussi là la loi de la guerre : mentir sur les chiffres) ainsi donc il fallait agir et comment ?
la cour nationale camerounaise, par la voie de son première ministre Philémon
yang a lancé aussitôt le 20 juin 2018 à Yaoundé un plan d'assistance humanitaire d'urgence à
l'endroit des populations déplacées internes et externes du NOSO avec pour budget prévisionnel
12,7milliards de FCFA, alors que
l’on n’a même pas encore avalé le « macabo »
dans l’autre camp, les medias de tout
bord nous renseignent sur le
fait que 236millions
sont collectés par les élites du NOSO , ceci
24h après l’annonce du PAHU. Et vous le savez peut être, que le 14 juin dernier Issa Tchiroma ministre de la communication s'était vite
empressé de dire que "dans les prochains jours, une mission
gouvernementale ira à la rencontre de nos compatriotes refugiés au Nigeria ; afin
de créer des conditions de leur retour dans leurs localités respectives” et le fameux PAHU a-t-on appris sera piloté par Paul Atanga
Nji ministre de l'administration territoriale.
Chers lecteurs, laissons-les se gargariser ! Et faisons ce bilan : depuis le début du conflit 81
policiers et militaires ont été tués, soit 74 militaires et 7 policiers avec 120
cas d'incendies d'écoles perpétrés par les séparatistes, ceci est une annonce
faite mercredi 20 juin 2018 par le
gouvernement camerounais, pour tout autres chiffres, prenons garde des réseaux sociaux.
On voit très bien que l’Etat s’est abstenu de donner le
bilan de mort dans le camp des rebelles…
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