vendredi 22 juin 2018

crise anglophone , beaucoup d'argent :C 'est peu!


Dans la guerre des allocutions entre les fils et filles des ONG humanitaires et ceux de la cour nationale camerounaise, il y a une vérité que vous et moi ignorons mais qu'à cela ne tient, il faut bien ne point se faire sa petite idée là-dessus. Qu’on les laisse se quereller comme des gamins de la maternelle et qu'ils nous reviennent en terre promise sains et saufs.

Comme les grandes gueules des organisations non gouvernementales qui grondent  et menacent nombre d’États africains, le site  reliefweb.com  a vu juste de dire que depuis 2016,  les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest Cameroun (qui comptait 4 millions de populations avant la  crise anglophone soit 16% environ de la population camerounaise) connaissent une instabilité sociale percutante même au plan international grâce aux réseaux sociaux parfois arrangeurs  de FakeNews. Et il n'est pas faux de dire que, avec des violences armées qui ont démarré depuis novembre 2017 les allures de ces insaisissables besognes se sont traduites en obscurité ;  et ceci n’est qu’une pure riposte de cette armée face aux violences menées  par des séparatistes du NOSO.

Par curiosité de LECTURE, Je me suis rapproché de ce site, qui comme bien d’autres, se glorifie d’être  le défenseur des droits des hommes et des femmes en période de guerre  et  j'ai donc  pu l'entendre dire "aucune réponse n'a été fournie par le gouvernement aux populations dans le besoin"  Les besoins alimentaires, besoins d’éducations ou besoin d’armes pour réagir face aux séparatistes ?  
Et voilà que s’inspirant des résultats de l'évaluation multisectorielle menée  par les nations unies en mars 2018 au sud-ouest et en avril 2018 au nord-ouest  sur les besoins humanitaires les plus urgents,  il se trouve  que c’est évident de  penser ainsi,   mais pas comme si  depuis que la crise a atteint sa forme la  plus diabolique, l’état camerounais s'est simplement essuyé les lèvres.

Au fait  puisque cela s’appelle plan de réponse  d'urgence en faveur de 160 000 déplacés  internes depuis le mois de mai 2018   s’associent  à ceci plus de 20 000 camerounais  refugiés au Nigeria depuis le début de la crise  (l'agence nigériane de gestion des urgences faisait  état de 34 000 réfugiés sur son sol. C’est aussi là la  loi de la  guerre : mentir sur les chiffres)  ainsi donc  il fallait agir et comment ? 
la cour nationale camerounaise,  par la voie de son première ministre Philémon yang a  lancé aussitôt le  20 juin 2018 à Yaoundé un  plan d'assistance humanitaire d'urgence à l'endroit des populations déplacées  internes et externes du NOSO avec pour budget prévisionnel  12,7milliards de FCFA, alors que l’on n’a même pas encore avalé le « macabo » dans l’autre camp, les medias  de tout bord nous  renseignent   sur le fait que 236millions sont collectés par les élites du NOSO , ceci  24h après l’annonce du PAHU. Et vous le savez peut être, que  le 14 juin dernier Issa Tchiroma  ministre de la communication s'était vite empressé de dire que "dans les prochains jours, une mission gouvernementale ira à la rencontre de nos compatriotes refugiés au Nigeria ; afin de créer des conditions de leur retour dans leurs localités  respectives et le fameux  PAHU  a-t-on appris sera piloté par  Paul Atanga  Nji ministre de l'administration territoriale.  

Chers lecteurs,   laissons-les se gargariser ! Et  faisons ce  bilan : depuis le début du conflit 81 policiers et militaires ont été tués, soit 74 militaires et 7 policiers avec 120 cas d'incendies  d'écoles  perpétrés  par les séparatistes, ceci est une annonce faite mercredi 20 juin 2018  par le gouvernement camerounais, pour tout autres  chiffres, prenons garde des réseaux sociaux.
On voit très bien que l’Etat s’est abstenu de donner le bilan de mort dans le camp des rebelles…

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