libres sont ceux que je côtoie et que je désire pour leur combat
libres sont ceux qui vous ressemblent,qui se font martyres pour nous autres.
Libre est l'homme qui décide de ta liberté
toi homme fait prisonnier pour nous
libre est mon peuple celui du nord ouest et celui du sud ouest Cameroon
libre tu es parce que de plus grands que toi il n’y en a point...
C'est alors qu'à l’écoute de ces vers qui comme des verres de partage
qui se brisent sur le sol endurci par nos résistances et nos gouvernances,
un homme se prononça le président Paul Biya ce mercredi 30 août,
Il ordonne ta liberté et l’arrêt des poursuites judiciaires contre toi.
Alors vous êtes libres,
toi Félix Agbor Nkongho , toi Neba Fontem Aforteka’a
tous , leaders du Cameroon Anglophone Civil Society Consortium
et toi Paul Ayah Abine ancien magistrat à la Cour suprême
et à votre suite, une trentaine suivra et qui sait tous les prisonniers
anglophones avec.
Des prisonniers de cette crise anglophone déclenchés par
la gréve des enseignants et des avocats anglophones,
des prisonniers d'un autre genre qui désirent peut être l'Ambazonia
des prisonniers qui parlent aussi français et qui se sentent marginalisés
ces prisonniers qui dans toutes leurs logiques sont accusés d'hostilité
contre la patrie, de rébellion et coactions d’actes terroristes contre le pays.
Vous dit on, alimentez les violences qui ont secoué en décembre 2016
le nord ouest et sud ouest Cameroon ,
je vous tire mon chapeau et que sur les rues de Bamenda et de Buea,
les ombres s’éclaircissent et laissent paraitre la défense pour un idéal commun
et cette fois pour un peuple unis.
Pour ces frères qui réclament le fédéralisme voir l’indépendance,
j'ai cru entendre qu'il s'agit de l'avocat Agbor Balla et
l'universitaire Fontem Neba accusés de terrorisme et incitation
à la sécession, voici que vous êtes libres!
comme Jonas hors de la bouche du grand poisson
comme Joseph libre et fait maitre en Égypte
maintenant que vous êtes libres ,
laissons libre l’éducation à nos enfants pour ce 4 septembre 2017,
me lança Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence
au moment où il me tendis le décret présidentiel
pour un communiqué radio et télé et internet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire