deux mois déjà sans petites baquettes de pains.
deux mois brûlants, comme un soir en case de séquestration.
deux mois et pourtant, nous voici encore à faire le sourd.
têtus! hurlent les passants qui s’empressent de nous voir à l’œuvre.
c'est fait pour eux! s'implique cette démocratie qui s'en fiche.
et si tout devait alors s’arrêter!
sur ce béton au repos, dans ce stade annexe de l'omnisport
plus jamais peut être un coup de sifflet, n'annoncera le début du match.
nous voici assis ,et espérons que ceux là,
ceux là, un peu trop surs d'eux,
arrêtent d'entasser les machines à nous broyer le moral.
que ceux là arrêtent un peu de nous moudre le pain rassi.
la querelle ne s’évapore pas comme l'amour en ruine des hommes.
nous on attends sur l’allée,
nous on entends sur le bas de la pièce,
nous on attends, que ceux là descendent vers le gazon.
non ,pas de lapidation!
non, pas de révolution et de bavures!
non, à toutes incohérences publiques et nationalistes!
nous on attend ces têtes de fils de la république particulière,
qui feront sans doute , de 6 septembre le chiffre de la gréve!
on gréve!
et que crève la coupe d’Afrique des nations deux mille seize.
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