Mon oncle JEAN PAUL SIMO NJONOU est bien le directeur général de la société
nationale de raffinage du Cameroun, c’est par pour autant qu’il ne saurait mettre ses deux mains sur la tête dans la nuit du 31 mai dernier.
Arrête de dire qu’un DG ne pleure pas, oui ce soir-là il a eu peur comme toi et moi sur les belles rues de LIMBE car un incendie d’une forte
ampleur est survenu au sein d’une unité
de cette entreprise aux environs de 21 h30min et voilà que les réseaux sociaux
ont en fait large diffusion pour traumatiser les populations de cette partie du
Cameroun déjà séquestrées par la crise anglophone.
et c’est alors que dans une
correspondance du 1er juin , mon oncle essuya ses larmes et pris son
stylo et nota : « nous déclarons
un cas de force majeure et la suspension provisoire de nos engagements
contractuels en attendant l’évaluation définitive des dégâts » et pendant que tonton JEAN et ses amis réfléchissaient
sur ce qui serait à l’origine de cet incendie , au loin nous entendîmes des voix broussailleuses, celles
des sécessionnistes s’élevées et
auraient si j’ai bonne oreille revendiqué
cet incendie et cela nous fit rire en sanglot pour qu’aussitôt certains observateurs n’eurent point tarder à considérer
cela comme une tentative de récupération de cet incident douloureux par ces ambazonniens qui opèrent sauvagement
dans la région du sud-ouest.
On a ri, le
premier ministre également a ri ce dimanche 2 juin à Yaoundé lors d’une sortie de presse pour dire faux, c’est par vous les coupables.
Ah ça, étonnés, nous nous sommes
alors regardés en se demandant : mais bon feu ces sécessionnistes se croient-ils
dans une attaque lyonnais ou californienne où on revendique aussi facilement un drame ?
Pour une fois l’état du Cameroun se dit
coupable de ce qui est arrivé et c’est déjà un pas vers l’honnêteté pour sauver
cette entreprise d’état classée en 2018
par le FMI comme la 1er entreprise
camerounaise la plus endettée devant CAMTEL CAMWATER EDC.
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