mardi 2 octobre 2018

PRESIDENTIELLE 2018: L'OPPOSITION MENEE EN BATEAU PAR LES JEUNES


Les jeunes camerounais une partie en minorité et motivés par des discours sur smartphone,  se sont trahis eux même tout au long de cette présidentielle 2018.  On a cru qu’ils  étaient favorables à la vérité absolue, on a cru qu’ils étaient à même de changer ce qui pourtant se reconfigure d’elle , cette chose , la politique qui est réfléchie  et non raisonnable  et que la volonté politique autonome que revendique Frank fanon leurs  est propre mais que non https://npa2009.org/content/fanon-et-la-volont%C3%A9-politique-contretemps-n%C2%B010. On a vite vu et su que l’opinion de la masse ou l’opinion populaire  à effacer ou dominer (sur) la volonté populaire.  Cette volonté populaire reconnue comme élément décisif de la politique tel que cité  par Peter hallWard.

 Stade cicam à douala, stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, mobilisation des jeunes pour l’opposition à Nkongsamba, N’Gaoundéré et autres nombreux lieux de campagne investis par l’opposition sont indiscutablement devenus au cœur de ces quelques jours une nouvelle attraction populaire où de nombreux curieux, curieux bien évidement de voir qui est Cabral pour les uns, que dira akere Muna pour les autres  et de voir qui sont même ces adversaires de Biya pour la plupart se sont retrouvés. ces jeunes se sont entassés pas comme un peuple mais comme une meute d’hommes décider à faire bouillir son envie de voir partir Paul Biya . Une telle ferveur à  pousser à la réaction plutôt qu’à l’action , il ne s'agit  jusqu’ici que d’un « réflexe instinctif, «ferveur» irréfléchie, impulsion «aveugle». Et oui Fanon dans cette course à la libération au changement a tôt fait de  condamner  «le volontarisme aveugle», cf. peaux noires, masques blancs p90,

Au menu du dialogue construit autour d’une alternance radicale que prône l’opposition camerounaise et donc le peuple oublié se sent par convenance concerné, et qui est  justifié  par l’affluence qu’il crée autour de l’opposition en quête  permanente  de popularité nationale, il manque en effet à ce menu  une notion clé que la jeunesse camerounaise ici indiquée ignore : la volonté nationale. Puisqu’elle  n’ose lancer le challenge sur les réseaux sociaux : #coalition.
Il a fallu que 12 millions d’hommes qui soit  la seule réalité en Algérie  se mobilisent pour la libération de  l’Algérie,  or dans le cas actuel ce n’est pas 24 millions de camerounais jeunes pour la plupart qui demandent un revirement de situation au soir du 7 octobre. Facebook et autres nous le font croire cependant.
Les jeunes mentent l’opposition, qui elle-même  la croit capable d’être dans l’action. Cette jeunesse consumée par l’émotion est dans la réaction plutôt que l’action une conséquence causée par un manque d’éducation pleinement construite: une volonté politique autonome ne se bâtie pas à la veille d’une élection présidentielle ni en quelques mois de cette dernière mais des années avant.
 Au Cameroun de nombreux partis (MRC,MOUVEMENT NOW, PURS entre autre )  de  l’opposition ont pris conscience de mêler les jeunes parce que Facebook en a fait un tapage, les moto-taximen caméléons aussi  or « pour que cette description de la volonté politique soit pleinement ou universellement émancipatrice – c’est-à-dire «humaniste» au sens que lui donne Fanon – il faut qu’il s’agisse de la volonté du «peuple» en tant que tel, et non d’un groupe dont les privilèges ou les intérêts le poussent en dehors du peuple. » , parce que le jeune a été  éduqué au direct de Facebook et récit du « chassement » qui lui faire  croire qu’un parti politique appartient à une partie du pays et non à la nation , et sur ces réseaux sociaux on va  enseigner aux jeunes  que le MRC  est bamiléké , le SDF  est Bamenda ;  cette compréhension a vite été traduite de telle en sorte que le citoyen jeune camerounais ébloui de l’éloquence opposée au RDPC, éloquence « tireur d’Elite »  croit nécessairement que le parti au pouvoir appartient à une classe sociale et celle de l’opposition à une autre.  La jeunesse ira vite en besogne dans cette présidentielle puisqu’elle s’identifie à un candidat et non à un parti politique national  et qu’ en s’identifiant à cet individu elle oublie de lui interpeller  sur la notion de « coalition » qui fera de l’un des candidats de l’opposition , le véritable challenger  du président candidat Paul  Biya.  Ces jeunes camerounais  bernent  en fait  l’opposition .

ils sont  soit "jeunes",  ils sont soit "vieux". Jeune , parce que l’effet macronique en a décidé ainsi  et vieux parce que,  on veut un autre vieux mais pas Paul Biya.  Alors ces jeunes  jouent  avec l’ambition et continuent  de rêver sans but. Cette  jeunesse ici a deux issues , soit voter en rang dispersé et perdre,  soit s’abstenir et continuer dans la résilience.  Le camp  d’en face ( le RDPC )  devra simplement soigner son image auprès d’elle.  L’issue est une fois de plus connue  pour cette année.










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