Au loin nous nous agrippons à nos idées de révolutions, d’autres sur leurs itinéraires
celui du même système en place et les uns l’esprit ailleurs, tournée vers un pays à feu et à sang si le même
système résiste encore.
Il faut bien allez aux urnes, et nous de la diaspora, nous l’avons compris et dans les 31 pays d’Afrique,
en Amérique en Asie en Europe où sont logés nos bureaux de vote nous nous sommes chacun à sa façon décider à
voter contre ou pour.
Le 16 aout 2018, ELECAM a fait
savoir aux oreilles du monde que nous sommes 13076 camerounais de l’étranger à
s’être inscrits sur les listes électorales et appels par ricochet à voter le 7 octobre 2018 date de convocation du corps
électoral .
Noire est ma couleur de peau comme ces 10123 inscrits que compte le continent
africain, et qui regroupe les ¾ de l’électorat
de la diaspora , l’épicentre c’est au Gabon,
un pays voisin au Cameroun .
Là-bas mes frères majoritairement inscrits sont au nombre de 3530 inscrits,
mais à l’autre bout du monde aucun camerounais des Etats unis ne s’est
inscrit mais bref c’est aussi un choix politique.
Les inscrits se sont entassés sur des listes, l’œil perçant les lignes blanches
des pages d’ELECAM, l’on vint à sourire tout à coup lorsque visiblement les
femmes se sont montrées très engagées que les hommes avec un nombre de 6676
contre 3447 inscrits pour les hommes.
En face de ces chiffres de la
diaspora, 9 candidats doivent grignoter
au maximum et comme nous sommes tous amassés
dans la même salle d’attente, on ne sait
si tout sera véritablement révélé au lendemain dans les 23000 bureaux de votes ouverts
dans les 10 régions du Cameroun où on compte environ 6 millions d’inscrits.
Mais au fond il faut choisir peu importe l'issue prévisible.
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