mercredi 16 mai 2018

Où est ce que l'unité nationale s'égare t-elle au Cameroun ?

 La 46e édition de la fête de l'unité s'invite à moi comme se soulève le vent dans les films westerns,
mais un vent qui annonce l'arrivée des talons en roulettes étoilées,  ceux du chasseur de prime : le patriotisme.
Ma tête alors est mise à prix dans ce pays le Cameroun qui depuis 2016 attend beaucoup trop de moi, et il  a raison depuis que nous "jeunes"  avons trouvé refuge dans le numérique et n'existons que grâce aux réseaux sociaux inventés ailleurs.
Lorsque se pointe à moi le 20 mai 2018, marqué par des tensions de division dans les parties nord ouest et sud ouest du Cameroun , je me pose alors la question qui suis je en ce moment de l'histoire ?
 et c'est dans son costume gris et sa cravate bleue que  le nkoukouma Paul Biya  un  10 février 2016 vint répondre à cette interrogation , et  il su dire qui je suis
"Vous la génération dite Android" l'appellation est  lancée à l’occasion de la 50e édition de la fête
 de la jeunesse et cette appellation va  retentir voici deux ans maintenant  et elle continue de retentir  encore à cette heure où nombreux sommes nous, sur les réseaux sociaux à bien défendre cette appartenance  numérique , désormais c'est du dit moi quel réseau social tu utilises et je te dirais qui tu es.
les selfies ont aujourd’hui gagné une place considérable dans l'unité des jeunes sur Facebook, wathsapp et istagram etc.
le make-up a  renforcé  le vivre ensemble chez les jeunes filles, tout  comme il a consolidé le désire animalisé des  jeunes garçons. le Djansang est une devise incontestable qui a permis aux uns et autres de se forger  une réputation sur internet, à l'une il a valu du diamant et à l'autre de la distraction.
A coté de cette volontaire que nous jeunes avons à témoigner de notre engagement à l'unité nationale,  on nous nous sommes vite retrouvés  à scander le mot "piment" sous toutes ses formes, 
comme unique monnaie d’échange  que nous avons dans ce vaste champs de l’économie numérique  car ce mot a trouvé tout son sens dans ce qu'on appelle aujourd’hui  "musique urbaine" oh que oui car  L'un de nous,  Nernos de son nom d'artiste,  s'en était réjouir d’ailleurs lorsqu'il avait affirmé  en juillet 2017 que " le Makossa est mort ! oui c'est bien! ça me plait!" mais "à chaque génération ses défis historiques pour le devenir de la nation" répliqua un an plutôt le président Paul Biya.
pour cette 46e édition la fête de l'unité au Cameroun la fondation demeure « Citoyens camerounais, restons unis dans la diversité et préservons la paix sociale, pour un Cameroun stable, indivisible et prospère » et pendant que le 9 mai 2018 certains jeunes du village de KETTE vivaient, le lancement officiel des activités de cette fête de l'unité avec le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou, ailleurs sur les réseaux sociaux;  la Division continuait  à faire écho: une mise en valeur de  Trois  secteurs  d’activités qui occupent la jeunesse calomnieuse et camerounaise sur internet : 
1- les débats sur la musique urbaine pour tous car ici il faut vendre le 230SEX et s'interroger si le rap vient de la rue ou de la poubelle , 2- les débats  sur la crise anglophone en défaveur de l’Armée camerounaise  3- les débats sur le tribalisme, l'ethnocentrisme au sein des partis politiques et dans  la vie politique du  Cameroun sont  constamment soulevés  par Owona Nguini  avec ses "isme"qui font  bon vivre sur la toile. mais quel gâchis!

l'existence de ces 3secteurs d’activités a nettement contribué à  fragiliser toute espérance énoncée  à travers cette thématique  « Citoyens camerounais, restons unis dans la diversité et préservons la paix sociale, pour un Cameroun stable, indivisible et prospère » 
les réseaux sociaux où nous sommes locataires , ont permis la création de groupes d'internautes partageant un intérêt commun dans des chambres très étroites ; seulement ,  dans ces groupes on ne se parle que si on se connait et on s'insulte à la moindre occasion , mais pire encore,  l'administrateur garant de l'unité au sein d'un groupe est dans la plupart des cas en quête d'une personnification quitte à multiplier les challenges et débats sans modérateur.
le 20 mai fête de l'unité nationale au Cameroun , comme chaque année est une floraison au sens figuré , des discours  autour du vivre ensemble.  Et comme ma tête est mise à prix depuis février 2016,
il me convient,  pour construire cette Nation et de vivre avec mes frères et sœurs de tout bord distinct ,de toujours me souvenir de cette expression de Paul Biya : "le patriotisme est une vertu que certain pourrait trouver passéiste mais sa serait à tord ...il demeure pour la nation la marque d'une citoyenneté responsable est dignement assumé"

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