dimanche 25 mars 2018

où va le blogging au Cameroun ?

Autrement dit je ne suis aucunement de cet avis qui faire dire aux uns et aux autres que le blogging est une affaire personnelle, d'un point de vue personnel pour un objectif personnel.
La montée volcanique des réseaux sociaux inverse la donne et par conséquent expose  le blogueur à un champs plus vaste d'idées. L'autarcie de la pensée en la matière devient critique ( le blogueur peut être poursuivi pour fausses informations)
ainsi on n'écrit plus pour soi mais pour autrui.
Ce carnet cyber apparut pour la première fois dans les années 90 au Canada n'est plus aujourd'hui un journal intime mais une raison propre pour chaque internaute  de contribuer dans l'espace public en fonction de ses affections avec x ou y sujet.
Au Cameroun ( n'ayant pas fouiller plus loin)  nous estimons que le blogging est arrivé trop tard chez nous , sans doute l'accès à Internet n'étant pas encore aussi démocratisé que maintenant.
Néanmoins l'ampleur du bloggin au 237  s'impose avec l'arrivée de la musique urbaine et une connexion plus ou moins stable au Cameroun(3G). Nous sommes dans les années 2015. où la ferveur de la critique musicale prends son vol et intéresse un public majoritaire.
Trois ans  plus tard les blogs les plus lus sont ceux traitant de la culture,  des tic , du  marketing ou du développement personnel
Simplement parceque sur les réseaux sociaux dans notre bled , se sont les jeunes qui y sont à majorité et chômeurs pour la plupart , ainsi ils sont en quête de loisirs et de divertissement de tout ordre.
Quelques jeunes entrepreneurs y sont aussi et sont en quête de performance et d'adaptation aux NTIC.
La notion de développement personnel ( vidéo surtout ) engage des lecteurs très ambitieux .
Ils existent certains blogs qui n'ont rien avoir avec la culture et les NTIC qui sont très suivis soit parceque ceux  qui les ont en ligne sont  connus soit parcequ' ils ont été persévérants.
Voyant cette jeunesse attireé par des blogs de musique , de faits divers et NTIC les entreprises ont aussitôt fait de prendre en compte les blogueurs dans leur plan de campagne publicitaire.
Ainsi le blogueur n'est pas sollicité pour ces articles mais pour son nombre élevé de lecteurs ceci contrairement aux médias traditionnels  où l'entreprise est d'abord  très rigoureuse sur le traitement de l'information que sur le public visé.
Désormais le blogueur est un acteur de la société,  capable d'influencer, de manipuler,  de rassembler et de provoquer un changement de mentalité quand bien même le billet trouverai sa genèse dans une chambre au village sans eau ni électricité. Son effet sur Internet peut être dévastateur.
L'info-bèsitè  n'est pas une conséquence du blogging mais un fleuve qui se jette au quotidien dans la mer.
 Chaque jour des jeunes, écrivent et postent sur Internet à travers un blog ou simplement à travers un compte Internet( Facebook Twitter Instagram etc.)
à partir de ce moment  le blogueur doit être responsable de ses écrits et toujours rejoindre le journaliste dans la vérification de l'information avant toute publication.
 (le factchecking)
Un blog en 2018 au Cameroun  n'est pas un journal intime mais une arène où s'affronte la société et les libres penseurs.

NB. Ce billet n'est pas un travail de recherche approfondi. Il est question de pousser les uns et les autres à la réflexion.
Chaque jour  des blogs naissent et le désir de bloguer grandi !  Un secteur pour l'instant non encadré.
L'ABC( association des blogueurs du Cameroun) 1ere association du genre au Cameroun,   tarde à poser des bases tangibles. Pourtant peu mieux faire !


2 commentaires:

  1. Joli l'article, mais comme tu l'as si bien dis il faut encore faire beaucoup de recherches.Le blogging au Cameroun prend une ampleur un peu plus grande qu'on ne l'imagine et attention au désordre que cela crée car aujourd'hui c'est chacun qui se dit blogueur.Avoir une page sur facebook ou avoir 1000 Followers n'est pas synonyme d’être blogueur, attention!

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