lundi 22 août 2016

Camair-co et l'echo!

dés que le poison se pique une aile,
dés que les oiseaux saturent  le courant électrique,
dés que les chiennes se font mordre pas les chattes,
et que les aigles piquent une crise des airs,
alors mon fils , elle décolleras!
un mois s’était évaporé de l'usine
depuis que le patron de l'appareil avait estimé bon,
bon de tout refait.
même les gens et leurs petites culottes.
chacun à sa mesure et l'appareil en plein air!
fallait plus attendre les danseurs bafia au palais des décideurs.
pour cette compagnie nationale de transport aérien,
on fit envoler  l'aire, et agripper même les slips,
pour voir la bonne direction du vent vers boeing consulting.
approuvée le 16 juillet dernier, sur les mamelles d'une terre frustrée,
la signature qui accorde son relance vers le plein vol n'est pas à prostituer!
avait on cru.
la compagnie national de transport aérien se tord encore de sommeil.
déjà 35 milliards de fcfa, il faut  assumer pour autant,
60 milliards pour redonner une bouffeé de kérosène aux avions.
cette epine facheuse s'est agrippée aux doigts signataires
et comme  pour  chaque vive douleur,
on trouve en cela une excuse
de paraisse , attendons encore!
puisque voici venu ce 22 août 2016
un tout nouveau commandant de bord.
vive le conseil d'administration mes concitoyens.

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