L’habitude voudrait qu’on répète
la bonne attitude, tant l’Afrique en a besoin pour elle-même.
A ce 11e sommet tenu
le samedi 17 novembre 2018 au dimanche soir du 18 novembre 2018 à Addis-Abeba
en Ethiopie, les dirigeants africains comme de bons gens se sont résolument tournés
vers la réforme de l’Union Africaine, et d’un œil d’enfant voyons cela
comme une bonne chose même si "les états unis d’Afrique" n’est point au rendez-vous.
C’est bien là une première qu’un
sommet extraordinaire de l’Union Africaine porte sur la réforme de cette organisation
et surtout la révision de la commission qui est l’exécutif de l’UA ;
Avec le
monsieur réforme de la commission, la camerounais Pierre Moukoko Mbondjo
on a vite appris, comme il est bon de
propager la bonne nouvelle, que :
Désormais la commission passe d’une commission à 10 membres à une commission à 8 membres dont 1 Président
1Vice président et 6 Commissaires, ici on remarquera que les critères de parité
homme/femme et de distribution équitable
géographique entre les 5regions sont pris en compte et par ailleurs le Président de la commission
passe par une phase de présélection stricte, les candidats présélectionnés
pour la Présidence seront soumis à un débat public pour l’ensemble du continent
africain.
Et d’ici 2021, date à laquelle
ceci entrera en vigueur, le président de la commission aura tous les pouvoirs à
lui confié par les chefs d’état ; cela dit ce président pourra décider de
la cessation de fonction d’un commissaire.
Rappelons que le président est le représentant légal de l’Union
Africaine, le visage de cette Union même ;
on comprend pourquoi ce dernier doit avoir des pouvoirs suprêmes pour
mieux gérer cette organisation.
L’habitude, la bonne qui se répète est celle qui produit des résultats,
c’est ainsi que les 55 membres vont décider de miser sur des sanctions plus
lourdes pour la rendre plus efficace ; ceci contre les pays membres appelés mauvais payeurs de
cotisation et c’est aussi une solution face aux problèmes de non payement
des contributions à date par les états membres.
C’est là une reforme remarquable
en matière d’autonomie financière comme nous le fait savoir le Monsieur réforme qui précise qu’en 2ans la dépendance vis-à-vis des partenaires est
passé de 60% à 30%
Tout ceci montre une réelle
volonté d’avancer, même si les chefs d’état n’ont pas donné au Président de la commission le pouvoir de désigner
les membres de la commission ; ils lui ont par contre confié le pouvoir de cessation de la fonction des commissaires.
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