mercredi 7 novembre 2018

Une littérature africaine qui n’est pas lue.


A ta mort tu voudras voir écrire sur ta pierre tombale un mot qui est lu par tous.
A ma mort, moi enfermé par la  terre  et  rongé par des termites
 Je  voudrais que le ciel m’apprenne  que l’on s’est arrêté net au pied de ma tombe
Et a lu « ici repose un tel » …
Tu voudras savoir  qu’après les gerbes de fleurs posées, et que  d’une tunique neuve
Je sois venu dépoussiérer  les écritures inscrites  sur ta tombe ou sur cette ardoise.

Et c’est à cet instant, que tu sauras que la paresse est un mal pour la lecture.
Nous voici à Dakar ce 7 novembre 2018, dans les allées de Keur Birago
 La maison des écrivains :
Ici, comme des filles parées de leurs plus belles robes, Des écrivains africains commémorent
 La 26e journée internationale de l’écrivain africain qui a pour thème
 « Littérature - démocratie et pouvoir ».
De la littérature,  dans une interview réalisée ce jour,  le Dr Gérard Bouelet
Nous fait savoir que cette littérature est celle propre à notre identité
Qu’elle est inspirée depuis l’époque coloniale.
Pour la démocratie, la prestation de serment du président Paul Biya le 6 novembre dernier 
À offrir aux uns et autres une large possibilité d’écrire l’histoire de cette présidentielle 2018.
Quant au pouvoir, l’on attend de l’écrivain noir qu’il exorcise une société avide de pouvoir
Mais aussi qu’il soit le contre poids du pouvoir.
Comment arrivera-t-il, s’il n’est pas lu et transmis de père en fils ?
Et comment mieux comprendre ces concepts si l’on ne lit  point ?


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