A ta mort tu voudras voir écrire sur ta pierre tombale un mot qui est lu
par tous.
A ma mort, moi enfermé par la terre et rongé
par des termites
Je voudrais que le ciel m’apprenne que l’on s’est arrêté net au pied de ma tombe
Et a lu « ici repose un tel » …
Tu voudras savoir qu’après les
gerbes de fleurs posées, et que d’une tunique
neuve
Et c’est à cet instant, que tu sauras que la paresse est un mal pour la lecture.
Nous voici à Dakar ce 7 novembre 2018, dans les allées de Keur Birago
La maison des écrivains :
Ici, comme des filles parées de leurs plus belles robes, Des écrivains africains
commémorent
La 26e journée internationale
de l’écrivain africain qui a pour thème
« Littérature - démocratie et
pouvoir ».
De la littérature, dans une interview
réalisée ce jour, le Dr Gérard Bouelet
Nous fait savoir que cette littérature est celle propre à notre identité
Qu’elle est inspirée depuis l’époque coloniale.
À offrir aux uns et autres une large possibilité d’écrire l’histoire de
cette présidentielle 2018.
Quant au pouvoir, l’on attend de l’écrivain noir qu’il exorcise une société
avide de pouvoir
Mais aussi qu’il soit le contre poids du pouvoir.
Comment arrivera-t-il, s’il n’est pas lu et transmis de père en fils ?
Et comment mieux comprendre ces concepts si l’on ne lit point ?
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