Morts à Ouagadougou.

Du piment ou des coups de feu, la différence est mince.
L'un vous blesse la langue et l'autre vous défigure la bouche.
Les coups de feu ont commencé autour de 21h au Burkina-Faso,
nous sommes piégés ici au café-restaurant Aziz-Istanbul
situé sur l’avenue Kwame N'krumah à Ouagadougou.

Ce dimanche soir 13 août 2017,  des hommes 4 au total
arrivés à moto viennent fièrement mettre fin à nos vies.
Oui à la vie d'au moins 20 personnes et en particulier des expatriés. 
Sur le lieu s'enchainent  jusqu"à ce lundi matin d'abondante
violences aux armes excitées à vider leurs balles.
Il faut des centaines de morts et des milliers de blessés
crient les terroristes.

On se bouscule comme on peux,
on se fonce dessus pour se protéger.
Et sur la terrasse du restaurant quelques corps gisent sur le sol
Et quelques blessés agonisent successivement. 
Une attaque terroriste,
une de trop mais pas de  définitive sur le Burkina-Faso.
Du piment ou des coups de feu barbares, la différence est mince
l'un vous arrache le sourire et l'autre vous prend la vie.

comme au Cappucino le 15janvier 2016, 
avec ses  30 morts et 71 blessés, en majorité des étrangers.