mercredi 4 janvier 2017

PAUL BIYA fait son one man show.

la lettre de mon vieux ,ruisselle les tympans des sages et des cons.
sur le pupitre du vestiaire, un peu fait de lustre et de vermeil,
mon vieux incline la tête vers sa  gauche et vers sa  droite,
il inspire et expire, et se lance dans  la course qui l’écoute.
le discours présidentiel de fin d’année,
comme un jet de querelle à chaque 31 décembre
 impulse la férocité et le  dégout,
mais aussi des germes de paix et de progrès.
le vieux,  lis et nous salut "mes chers compatriotes",
sous le balcon de la ville et au recoin de vin blanc du village,
des oreilles se tortillent et veulent bien entendre
mais le vieux  parle une langue méconnaissable disent ils ,
il parle de ces choses qui sont trop politiqué-es
il parle encore  mais déjà les murmures fusent des quartiers
qu'allons nous boire ,qu'allons nous manger ,où est le travail?
ce 31 décembre 2016 c'est l'unité dans la diversité qui est sur haut parleur.
pauvre rebelle qui se rebelle, respect un peu la loi!
et que sa saute si jamais tu fait outre mesure!
le vieux parle, et retrace l’économie sur l'autoroute.
il  annonce le pays comme le carrefour du commerce,
une promesse qui s'ajoute aux autres?
mais jamais je ne désespère, j'ai vu des travaux un peu de partout.
vive le Cameroun.

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