l’école que tu connais ,lui aussi connait des humiliations.
le maitre au fond de la classe, pense des bêtises à faire aux toutes petites.
et toi sur le balcon de la salle de classe , tu voit ta fugue comme l' idéal,
les gens désormais marchent dans la cour de l’école comme dans un boulevard,
ils se bousculent par les épaules,
ils se regardent de travers et se dévisagent.
l’école que tu connais, lui aussi connait les tribulations de son genre.
elle parle en verlan et fait ses preuves dans le suicide scolaire,
cette école est trop offusquée et un peu maniable,
elle regarde la vie comme une étincelle de colère.
et tu la verra dans la rue, les pancartes entre les dents .
cette école et pareil à toi et moi,
fatigués que l'on nous disent quoi faire ,
fatigués que le pays parle français ou anglais , mais pas anglais et français,
et
la rage de l’élève, s’élève sur les troubles des administrateurs cocus.
ces banquiers d'APEE, trop attristés de la monnaie en retour,
et tous face à une scène politique , qui ne sait que se faire propagandiste
l’école ce matin 21 novembre 2016,
à Bamenda et Buea et comme celle de Douala et Yaoundé,
n'attendent qu’après le cahot qu'un amour des martyres en guise d'acquisition
comme si , le sang qui coulera, punira le dirigeant assez trop gâté par la vie.
retourne toi mon enfant, sur les bancs des classes!
et apprend si tu peux, comment écrire une histoire
révolutionnaire pour cette nation.
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