La Bête trop féroce avait encore rougie,
Elle avait voulu
voir ma peau s’émietter contre le bois,
Contre ce bois
sur le quel mon corps affaibli venait de buter.
La bête s’éleva
alors comme une machine de guerre,
Elle fixa ses yeux
comme le devant d’un char sur mon visage,
Et je vis entre
ses yeux la laideur des cœurs de l’homme.
Et je vis entre
ses mâchoires les mots blessants de l’homme,
Et quand la bête
fit éjaculer son crachat pour me rendre molle,
Ceci s’éclaboussa
sur moi comme ces insultes à ma personne.
Un type de regard
qui glace les artères de nos organes,
Ce type de regard
qui pour la bête,
Inspire sa colère
et ne désire que vous achever.
Ils me
regardèrent, moi allonger par terre,
Ils me
regardèrent et ils n’osèrent encore me
tendre la main.
Qui se demande
toujours, comment Prendre l’escalier de l’immeuble?.
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