du caviar, du saumon et du vin de prince.
le prince d’Amérique fit venir à lui un ami d’Afrique.
ils se saluèrent au bas du royaume des Etats Unis,
et s’échappèrent sous une escorte de gorille vers la table
de caviar de saumon, et de vin de prince.
ce mardi Sassou est en visite chez Donald Trump
et l’illusion africaine,
soumise au rêve américain , se réveille sous ce signe.
un second Président
noir en Amérique pour la cent millième fois.
l'honneur est à DENIS Sassou Nguesso,
de parler au prince d’Amérique, nouvellement élu le 8 novembre 2016,
pour du caviar du saumon et du vin de prince.
le Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye,
Sassou Nguesso et son homologue Donal Trump parle dit on
de la crise en libye pays de kadafi.
et comme par curiosité l’Afrique préoccupe l’Amérique de Trump
mais rarement autour d'un caviar d'un saumon et d'un vin de prince.
Ce blog est un ensemble de poèmes écrits en vers ou en prose sur l'actualité en temps réel au Cameroun et dans le monde. Il s'agit de LA POÉSIE JOURNALISTIQUE, les poèmes ici retracent de manière chronologique les faits qui ont marqué le quotidien des populations au jour le jour. il est question d'informer sous forme POETIQUE .
mardi 27 décembre 2016
samedi 24 décembre 2016
Les faux cadeaux de Noël.
des petites coquilles de fraternités,
et de nombreuses résolutions pécuniaires.
la noël comme un festin de gourmandes et de sombres guirlandes.
les gens se prêtent des vœux et se convoitent, des cadeaux stupides,
milles injures au dehors de l’Église et sur les allées du village,
comme si devant le crucifix, le salut de piété dénouera le scenario.
les gens se coiffent de la tête au pieds,
certains portent des tissus nouveaux et d'autre des linges souillés.
mais ensemble, ils le savent , le repas n'est pas commun.
et l'on s'incarne, une fausse amitié en cette période de mets,
qui voit au loin dans cette quête de vœux, un nouveau né?
qui voit au loin dans cette fête, l'enfant du Divin?
qui voit au loin dans cette célébration ,
le vas à la conquête des cœurs perdus?
mais non, l'on s'abreuve de sa simple bêtise masochiste,
l'on fait semblant de te dire joyeux Noël,
et au lendemain de ce 25 décembre,
on enterre la paix l'amour et la joie.
et revisite tôt, ses ardeurs à la colère comme une fée déchue.
noël est stupide sans résonance profonde,
que l'ange qui vous visite ne se déguise point!
et que vous qui estimez cette joie, ayez du bon sens!
car c'est par ces faux cadeaux de noël,
que la fête devient funèbre.
et de nombreuses résolutions pécuniaires.
la noël comme un festin de gourmandes et de sombres guirlandes.
les gens se prêtent des vœux et se convoitent, des cadeaux stupides,
milles injures au dehors de l’Église et sur les allées du village,
comme si devant le crucifix, le salut de piété dénouera le scenario.
les gens se coiffent de la tête au pieds,
certains portent des tissus nouveaux et d'autre des linges souillés.
mais ensemble, ils le savent , le repas n'est pas commun.
et l'on s'incarne, une fausse amitié en cette période de mets,
qui voit au loin dans cette quête de vœux, un nouveau né?
qui voit au loin dans cette fête, l'enfant du Divin?
qui voit au loin dans cette célébration ,
le vas à la conquête des cœurs perdus?
mais non, l'on s'abreuve de sa simple bêtise masochiste,
l'on fait semblant de te dire joyeux Noël,
et au lendemain de ce 25 décembre,
on enterre la paix l'amour et la joie.
et revisite tôt, ses ardeurs à la colère comme une fée déchue.
noël est stupide sans résonance profonde,
que l'ange qui vous visite ne se déguise point!
et que vous qui estimez cette joie, ayez du bon sens!
car c'est par ces faux cadeaux de noël,
que la fête devient funèbre.
jeudi 22 décembre 2016
Paul Biya et ses copains de classe.
ce type de choses qui s'accumulent me fatigue,
comme d’étrange être un peu encombrant,
elles se fichent de vos draps ,et vous rongent le bas du matelas.
nous voici encore à la leurre de leurs discours,
qui veut même encore entendre parler de sa.
la voix de ces leaders se renforce sur du vide,
ce type de choses qui s'accumulent me fatigue,
comme une nouvelle, vieille de 300 ans qui ne captive.
ces leaders de la CEMAC
moussent, sous leurs cravates
et dire qu'ils sont au palais de l'unité en balade.
ils ne voient pas très bien le fil rouge de la galère,
ils ne voient pas très bien le fil rouge,
de la mauvaise gestion des ressources souterraines,
ils ne voient pas très bien,
le fil rouge du vide politique qui me fatigue,
et rend très moche l’intégration sous régionale.
mais un autre sommet extraordinaire de Yaoundé,
penchera si tu veux sur le pari de qui l'organisera l’année prochaine.
comme d’étrange être un peu encombrant,
elles se fichent de vos draps ,et vous rongent le bas du matelas.
nous voici encore à la leurre de leurs discours,
qui veut même encore entendre parler de sa.
la voix de ces leaders se renforce sur du vide,
ce type de choses qui s'accumulent me fatigue,
comme une nouvelle, vieille de 300 ans qui ne captive.
ces leaders de la CEMAC
moussent, sous leurs cravates
et dire qu'ils sont au palais de l'unité en balade.
ils ne voient pas très bien le fil rouge de la galère,
ils ne voient pas très bien le fil rouge,
de la mauvaise gestion des ressources souterraines,
ils ne voient pas très bien,
le fil rouge du vide politique qui me fatigue,
et rend très moche l’intégration sous régionale.
mais un autre sommet extraordinaire de Yaoundé,
penchera si tu veux sur le pari de qui l'organisera l’année prochaine.
mercredi 21 décembre 2016
Berlin et son Noël en noir.
Ville de Berlin et je regarde se planter la peur sur la poitrine de ma mère.
Ville de Berlin et j'entends le bruit des giron-phares interpeller la foule
oooh Berlin ! que je regarde et qui coule sa larme de deuil.
comme à la veille de noël ce lundi ,
l'on ressent la ville s'endormir dans la douleur du chagrin.
ce matin , des fleurs se posent sur des corps émiettés.
ce matin le souvenir des tout petits garçons et filles ,
nous hante de plus belles.
ce matin dans les arènes de jeu,
ils posent le silence comme un signe de compassion.
Berlin , ville de Berlin , attaquée par le djihadiste.
où est ton assassin?
celui là que l'on ne voit toujours pas venir.
Ville de Berlin et j'entends le bruit des giron-phares interpeller la foule
oooh Berlin ! que je regarde et qui coule sa larme de deuil.
comme à la veille de noël ce lundi ,
l'on ressent la ville s'endormir dans la douleur du chagrin.
ce matin , des fleurs se posent sur des corps émiettés.
ce matin le souvenir des tout petits garçons et filles ,
nous hante de plus belles.
ce matin dans les arènes de jeu,
ils posent le silence comme un signe de compassion.
Berlin , ville de Berlin , attaquée par le djihadiste.
où est ton assassin?
celui là que l'on ne voit toujours pas venir.
mardi 13 décembre 2016
Bidoungkpwatt au palais d'Etoudi.
faites un grand d'espace!
un peu mieux d’écart et un geste de courbette.
faites ce signe de sympathie,
et dites si votre pantalon perd sa taille.
nul ne dois voire vos yeux posés sur l'homme,
que nul ne doute de vos pieds trop dressés
et cet étendu de vos bras.
des mains solidement attachées au respect interrogateur,
le débat sur la sellette des convivialités,
le secret des honneurs d'une présidence trop perchée,
et mon ministre suit son geste tout envolé.
il campe le tapis rouge trop ciré,
homologues et sympathisants que vive le parti politique,
et que sur le sol de Douala, Yaoundé et Bafoussam
un peu de part le monde je vous salut à la présidentielle,
uniquement pour trois mètres de distance
nous voici tous vers la mode ce 8 décembre 2016 ,
le mouvement de salutation Bidoung kpwatt au Cameroun,
moquerie ou tendance ministérielle?
un peu mieux d’écart et un geste de courbette.
faites ce signe de sympathie,
et dites si votre pantalon perd sa taille.
nul ne dois voire vos yeux posés sur l'homme,
que nul ne doute de vos pieds trop dressés
et cet étendu de vos bras.
des mains solidement attachées au respect interrogateur,
le débat sur la sellette des convivialités,
le secret des honneurs d'une présidence trop perchée,
et mon ministre suit son geste tout envolé.
il campe le tapis rouge trop ciré,
homologues et sympathisants que vive le parti politique,
et que sur le sol de Douala, Yaoundé et Bafoussam
un peu de part le monde je vous salut à la présidentielle,
uniquement pour trois mètres de distance
nous voici tous vers la mode ce 8 décembre 2016 ,
le mouvement de salutation Bidoung kpwatt au Cameroun,
moquerie ou tendance ministérielle?
jeudi 8 décembre 2016
Bamenda sans selfie.
la glaive fait sa besogne et le sang circule le trottoir
la ville de Bamenda saigne comme la vierge à sa première nuit
Yaoundé se tape des selfies et la foule de la presse claque les mains...
la ville de Bamenda saigne comme la vierge à sa première nuit
Yaoundé se tape des selfies et la foule de la presse claque les mains...
mercredi 7 décembre 2016
le Camerounophobe.
l’école que tu connais ,lui aussi connait des humiliations.
le maitre au fond de la classe, pense des bêtises à faire aux toutes petites.
et toi sur le balcon de la salle de classe , tu voit ta fugue comme l' idéal,
les gens désormais marchent dans la cour de l’école comme dans un boulevard,
ils se bousculent par les épaules,
ils se regardent de travers et se dévisagent.
l’école que tu connais, lui aussi connait les tribulations de son genre.
elle parle en verlan et fait ses preuves dans le suicide scolaire,
cette école est trop offusquée et un peu maniable,
elle regarde la vie comme une étincelle de colère.
et tu la verra dans la rue, les pancartes entre les dents .
cette école et pareil à toi et moi,
fatigués que l'on nous disent quoi faire ,
fatigués que le pays parle français ou anglais , mais pas anglais et français,
et
la rage de l’élève, s’élève sur les troubles des administrateurs cocus.
ces banquiers d'APEE, trop attristés de la monnaie en retour,
et tous face à une scène politique , qui ne sait que se faire propagandiste
l’école ce matin 21 novembre 2016,
à Bamenda et Buea et comme celle de Douala et Yaoundé,
n'attendent qu’après le cahot qu'un amour des martyres en guise d'acquisition
comme si , le sang qui coulera, punira le dirigeant assez trop gâté par la vie.
retourne toi mon enfant, sur les bancs des classes!
et apprend si tu peux, comment écrire une histoire
révolutionnaire pour cette nation.
le maitre au fond de la classe, pense des bêtises à faire aux toutes petites.
et toi sur le balcon de la salle de classe , tu voit ta fugue comme l' idéal,
les gens désormais marchent dans la cour de l’école comme dans un boulevard,
ils se bousculent par les épaules,
ils se regardent de travers et se dévisagent.
l’école que tu connais, lui aussi connait les tribulations de son genre.
elle parle en verlan et fait ses preuves dans le suicide scolaire,
cette école est trop offusquée et un peu maniable,
elle regarde la vie comme une étincelle de colère.
et tu la verra dans la rue, les pancartes entre les dents .
cette école et pareil à toi et moi,
fatigués que l'on nous disent quoi faire ,
fatigués que le pays parle français ou anglais , mais pas anglais et français,
et
la rage de l’élève, s’élève sur les troubles des administrateurs cocus.
ces banquiers d'APEE, trop attristés de la monnaie en retour,
et tous face à une scène politique , qui ne sait que se faire propagandiste
l’école ce matin 21 novembre 2016,
à Bamenda et Buea et comme celle de Douala et Yaoundé,
n'attendent qu’après le cahot qu'un amour des martyres en guise d'acquisition
comme si , le sang qui coulera, punira le dirigeant assez trop gâté par la vie.
retourne toi mon enfant, sur les bancs des classes!
et apprend si tu peux, comment écrire une histoire
révolutionnaire pour cette nation.
lundi 5 décembre 2016
A6 sur le fauteuil roulant.
La Bête trop féroce avait encore rougie,
Elle avait voulu
voir ma peau s’émietter contre le bois,
Contre ce bois
sur le quel mon corps affaibli venait de buter.
La bête s’éleva
alors comme une machine de guerre,
Elle fixa ses yeux
comme le devant d’un char sur mon visage,
Et je vis entre
ses yeux la laideur des cœurs de l’homme.
Et je vis entre
ses mâchoires les mots blessants de l’homme,
Et quand la bête
fit éjaculer son crachat pour me rendre molle,
Ceci s’éclaboussa
sur moi comme ces insultes à ma personne.
Un type de regard
qui glace les artères de nos organes,
Ce type de regard
qui pour la bête,
Inspire sa colère
et ne désire que vous achever.
Ils me
regardèrent, moi allonger par terre,
Ils me
regardèrent et ils n’osèrent encore me
tendre la main.
Qui se demande
toujours, comment Prendre l’escalier de l’immeuble?.
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