Une dame est assise en face de moi, derrière son bureau rempli de papiers plein de griffonnages et d’enveloppes jaunâtres, elle a un foulard rouge sombre sur la tête et dans la tête elle a ses nerfs féroces.
Elle me tend de manière
désinvolte le reçu de mon inscription au concours de la fonction publique, et d’une voix grave elle s’exclame :
He petit! Tu veux voir le ministre c’est ça ? Est-ce que tu as vu la porte de son bureau ouverte ?
Voilà il faut partir ou si
tu me laisses de quoi boire un peu de Dontol et je gère ton affaire-là !
Au moment où je m ‘apprête à riposter à cette proposition, la radio à sa droit balance une information du jour :
Ce 11juillet 2018 se célèbre la première journée africaine
de lutte contre la corruption. Hein !!!! On
S’est exclamé en nous regardant les yeux
dans la bouche
Le lancement de cette journée a été faite à Addis Abeba
en Ethiopie le 11 juillet 2017 ; Moussa faki mahamat président de la commission
de l’Union africaine l’a voulu
pour une Afrique que nous voulons, pas celle qui m’a été proposée il y a un moment par cette veille peau sèche et moche,
En cette année 2018, an déjà consacré année africaine de lutte contre la corruption,
la dite célébration se tient sous le thème « Gagner la
lutte contre la corruption un chemin durable vers la transformation de l’Afrique
»
Tout à coup , la vielle dame se lève pour fermer
la radio et l’on vint alors frapper à la porte du ministère, entre soudain un homme âgé aux allures fier de lui :
« Madame bonsoir ! Nous sommes
là pour poser cette plaque au-dessus de votre porte, ceci à l’occasion de la vaste
campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et la gratuité du
service public lancée ce 11 juillet 2018 à Douala dans les services du gouverneur de la
région du littoral » Sur la plaque désormais installée, on peut lire tout
visiblement CONAC, le service public est gratuit.
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